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Extraits du Livre des Médiums
Préambule : Toute personne qui ressent à un degré quelconque l'influence des Esprits est, par cela même,
médium. Cette faculté est inhérente à l'homme, et par conséquent n'est point un privilège exclusif ; aussi en est-il peu chez lesquels
on n'en trouve quelques rudiments. On peut donc dire que tout le monde, à peu de chose près, est médium. Toutefois, dans l'usage, cette
qualification ne s'applique qu'à ceux chez lesquels la faculté médianimique est nettement caractérisée, et se traduit par des effets
patents d'une certaine intensité, ce qui dépend alors d'une organisation plus ou moins sensitive. Il est, en outre, à remarquer que
cette faculté ne se révèle pas chez tous de la même manière ; les médiums ont généralement une aptitude spéciale pour tel ou tel
ordre de phénomènes, ce qui en fait autant de variétés qu'il y a de sortes de manifestations. Les principales sont : les médiums à
effets physiques ; les médiums sensitifs ou impressibles ; auditifs ; parlants ; voyants ; somnambules ; guérisseurs ;
pneumatographes ; écrivains ou psychographes.
De tous les moyens de communication, l'écriture manuelle est le plus simple, le plus
commode et surtout le plus complet. C'est vers celui-là que doivent tendre tous les efforts, car il permet d'établir avec les
Esprits des relations aussi suivies et aussi régulières que celles qui existent entre nous. On doit s'y attacher d'autant plus
que c'est celui par lequel les Esprits révèlent le mieux leur nature et le degré de leur perfection ou de leur infériorité. Par
la facilité qu'ils ont à s'exprimer, ils nous font connaître leurs pensées intimes et nous mettent ainsi à même de les juger et
de les apprécier à leur valeur. La faculté d'écrire, pour un médium, est en outre celle qui est le plus susceptible de se
développer par l'exercice.
179. Médiums mécaniques. Si l'on examine certains effets qui se produisent dans les mouvements de la table, de la
corbeille ou de la planchette qui écrit, on ne peut douter d'une action exercée directement par l'Esprit sur ces objets. La corbeille
s'agite parfois avec tant de violence, qu'elle échappe des mains du médium ; quelquefois même elle se dirige vers certaines personnes
du cercle pour les frapper ; d'autres fois ses mouvements témoignent d'un sentiment affectueux. La même chose a lieu lorsque le
crayon est placé dans la main ; souvent il est lancé au loin avec force, ou bien la main, comme la corbeille, s'agite convulsivement
et frappe la table avec colère, alors même que le médium est dans le plus grand calme et s'étonne de n'être pas maître de lui. Disons,
en passant, que ces effets dénotent toujours la présence d'Esprits imparfaits ; les Esprits réellement supérieurs sont constamment
calmes, dignes et bienveillants ; s'ils ne sont pas écoutés convenablement, ils se retirent, et d'autres prennent leur place. L'Esprit
peut donc exprimer directement sa pensée, soit par le mouvement d'un objet dont la main du médium n'est que le point d'appui, soit
par son action sur la main elle-même.
Lorsque l'Esprit agit directement sur la main, il donne à celle-ci une impulsion complètement indépendante de la volonté.
Elle marche sans interruption et malgré le médium tant que l'Esprit a quelque chose à dire, et s'arrête quand il a fini.
Ce qui caractérise le phénomène dans cette circonstance, c'est que le médium n'a pas la moindre conscience de ce qu'il
écrit, l'inconscience absolue, dans ce cas, constitue ce qu'on appelle les médiums passifs ou mécaniques. Cette faculté est précieuse
en ce qu'elle ne peut laisser aucun doute sur l'indépendance de la pensée de celui qui écrit.
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